A 
   
    LA 
   
    STATUE 
   
    DE 
   
    VAN 
   
    ARTEVELDE
  
 
   
    Salut, 
   
    héros 
   
    ! 
   
    – 
   
    Loin 
   
    de 
   
    ma 
   
    patrie 
   
    veuve. 
   
    Je 
   
    viens, 
   
    fatigué, 
   
    livide, 
   
    m'asseoir 
   
    sur 
   
    ton 
   
    piédestal 
   
    sacré.
  
 
   
    Vois 
   
    ! 
   
    mes 
   
    pieds 
   
    saignent 
   
    et 
   
    sur 
   
    mes 
   
    paupières 
   
    pèse 
   
    la 
   
    poussière 
   
    des 
   
    chemins 
   
    arides.
   
    - 
   
    Je 
   
    suis 
   
    I'aiglon 
   
    chassé 
   
    de 
   
    son 
   
    propre 
   
    nid, 
   
    qui 
   
    l'aile 
   
    brisée. 
   
    vient 
   
    se 
   
    reposer 
   
    sur 
   
    ton 
   
    bouclier 
   
    sombre 
   
    et 
   
    chanter 
   
    ta 
   
    gloire 
   
    et 
   
    les 
   
    tempètes 
   
    de 
   
    son 
   
    pays 
   
    lointain.
  
 
   
    Salut. 
   
    Artevelde! 
   
    – 
   
    Quelle 
   
    consolation 
   
    pour 
   
    moi 
   
    de 
   
    trouver 
   
    dans 
   
    les 
   
    contrées 
   
    qui 
   
    me 
   
    sont 
   
    encore 
   
    inconnues, 
   
    des 
   
    vaillants 
   
    héros, 
   
    – 
   
    les 
   
    seuls 
   
    ètres 
   
    dont 
   
    les 
   
    yeux 
   
    de 
   
    chair 
   
    ou 
   
    d'airain 
   
    toujours 
   
    versent 
   
    dans 
   
    mon 
   
    coeur 
   
    l'amour 
   
    pour 
   
    la 
   
    patrie 
   
    et 
   
    le 
   
    venin 
   
    pour 
   
    les 
   
    tyrans.
  
 
   
    Voilà 
   
    que 
   
    je 
   
    m'incline 
   
    devant 
   
    toi 
   
    et 
   
    que 
   
    je 
   
    confie 
   
    la 
   
    floraison 
   
    de 
   
    mes 
   
    rèves 
   
    à 
   
    ton 
   
    silence 
   
    silence 
   
    et 
   
    aux 
   
    caresses 
   
    sévères 
   
    de 
   
    tes 
   
    yeux. 
   
    Dans 
   
    ma 
   
    solitude 
   
    toi 
   
    seul 
   
    me 
   
    comprends£ 
   
    tes 
   
    fils 
   
    lisent 
   
    mon 
   
    ombre; 
   
    toi, 
   
    tu 
   
    descends 
   
    dans 
   
    les 
   
    profondeurs 
   
    de 
   
    mon 
   
    âme. 
   
    Ton 
   
    esprit 
   
    moissonne 
   
    tout 
   
    ce 
   
    qui 
   
    est 
   
    mûr, 
   
    ton 
   
    regard 
   
    féconde 
   
    tout 
   
    ce 
   
    qui 
   
    est 
   
    semence…
  
 
   
    Et 
   
    voici 
   
    que 
   
    je 
   
    m'incline 
   
    devant 
   
    ta 
   
    statue.
  
 
   
    Que 
   
    chaude 
   
    est 
   
    ta 
   
    poirrine! 
   
    Est-ce 
   
    le 
   
    soleil 
   
    de 
   
    l'Orient, 
   
    tout 
   
    ruisselant 
   
    du 
   
    sang 
   
    de 
   
    mes 
   
    frères, 
   
    qui 
   
    vient 
   
    animer 
   
    ton 
   
    image 
   
    et 
   
    réveiller 
   
    dans 
   
    tes 
   
    formes 
   
    héroiques 
   
    ton 
   
    essence 
   
    immortelle? 
   
    Es-ce 
   
    ton 
   
    amour 
   
    divisible 
   
    éunifiant 
   
    qui 
   
    se 
   
    souvient 
   
    de 
   
    ton 
   
    coeur 
   
    depuis 
   
    longtemps 
   
    fermé?
  
 
   
    Je 
   
    sens 
   
    encore 
   
    ton 
   
    sang: 
   
    Je 
   
    sens 
   
    passer 
   
    ton 
   
    histoire 
   
    dans 
   
    tes 
   
    veines 
   
    avec 
   
    les 
   
    battements 
   
    des 
   
    siècles.
  
 
   
    Quand, 
   
    où 
   
    etait-ce? 
   
    Je 
   
    ne 
   
    me 
   
    rappelle 
   
    plus. 
   
    – 
   
    Les 
   
    lions 
   
    me 
   
    dirent 
   
    que 
   
    tu 
   
    fus 
   
    grand: 
   
    les 
   
    étoiles 
   
    que 
   
    tu 
   
    fus 
   
    sage! 
   
    – 
   
    Un 
   
    jour 
   
    ô 
   
    Algie 
   
    ! 
   
    deux 
   
    foudres 
   
    sortirent 
   
    de 
   
    deux 
   
    nuages 
   
    et 
   
    vinrent 
   
    s'entrecroiser 
   
    sur 
   
    ton 
   
    nid 
   
    avec 
   
    les 
   
    menaces 
   
    de 
   
    la 
   
    destruction.
  
 
   
    L'une 
   
    s'appelait 
   
    Jean, 
   
    l'autre 
   
    Edouard.
  
 
   
    Alors 
   
    tu 
   
    poussas 
   
    un 
   
    cri 
   
    farouche. 
   
    Les 
   
    Communes 
   
    séveillèrent 
   
    en 
   
    sursaut, 
   
    et 
   
    dressant 
   
    leur 
   
    tête, 
   
    elles 
   
    virent 
   
    une 
   
    grande 
   
    étoile 
   
    qui 
   
    brillait 
   
    sur 
   
    le 
   
    beffroi 
   
    de 
   
    St. 
   
    Jean. 
   
    Elle 
   
    liait 
   
    avec 
   
    ses 
   
    rayons 
   
    le 
   
    Brabant, 
   
    le 
   
    Hainaut£ 
   
    Bruges 
   
    et 
   
    Ypres, 
   
    et 
   
    eux 
   
    tous 
   
    avec 
   
    Gand: 
   
    et 
   
    cette 
   
    étoile 
   
    étai 
   
    ton 
   
    âme!
  
 
   
    Ton 
   
    esprit 
   
    te 
   
    dit: 
   
    “C'est 
   
    bien: 
   
    maintenant 
   
    allie-toi 
   
    avec 
   
    une 
   
    des 
   
    foudres 
   
    et 
   
    dompte 
   
    l'autre”. 
   
    Tu 
   
    le 
   
    fis… 
   
    et, 
   
    quand 
   
    tu 
   
    revins 
   
    des 
   
    champs 
   
    de 
   
    bataille, 
   
    couvert 
   
    de 
   
    dépouilles 
   
    de 
   
    Francais, 
   
    sur 
   
    ton 
   
    épée 
   
    était 
   
    écrite 
   
    la 
   
    victoire, 
   
    et 
   
    sur 
   
    ton 
   
    bouclier, 
   
    la 
   
    prospérité.
  
 
   
    Tu 
   
    partis 
   
    sage, 
   
    tu 
   
    revins 
   
    héros.
  
 
   
    Alors 
   
    les 
   
    voies 
   
    de 
   
    la 
   
    richesse 
   
    furent 
   
    ouvertes: 
   
    l'industrie 
   
    jettait 
   
    à 
   
    pleine 
   
    mains 
   
    le 
   
    bonheur 
   
    à 
   
    tes 
   
    frres 
   
    qui 
   
    combattirent 
   
    et 
   
    se 
   
    blessèrent 
   
    sous 
   
    ton 
   
    ordre. 
   
    Maintenant 
   
    ils 
   
    chantaient 
   
    en 
   
    travaillant 
   
    et 
   
    élevant 
   
    d'un 
   
    bras 
   
    fatigué 
   
    la 
   
    coupe 
   
    de 
   
    vin 
   
    ils 
   
    honoraient 
   
    le 
   
    nom 
   
    de 
   
    leur 
   
    brave 
   
    mâitre.
  
 
   
    Mais 
   
    – 
   
    ô 
   
    infamie! 
   
    – 
   
    la 
   
    jalousie 
   
    guettait 
   
    la 
   
    gloire. 
   
    Un 
   
    serpent 
   
    rampait 
   
    entre 
   
    ton 
   
    peuple 
   
    et 
   
    versait 
   
    son 
   
    venin 
   
    dans 
   
    les 
   
    coupes 
   
    vidées 
   
    à 
   
    l'honneur 
   
    de 
   
    ton 
   
    oeuvre. 
   
    Il 
   
    armait 
   
    tout 
   
    le 
   
    monde, 
   
    amis 
   
    et 
   
    ennemis. 
   
    Il 
   
    armait 
   
    les 
   
    âmes 
   
    et 
   
    les 
   
    corps 
   
    pour 
   
    te 
   
    vaincre, 
   
    pour 
   
    flétrir 
   
    ta 
   
    couronne 
   
    dans 
   
    ses 
   
    spirales: 
   
    et 
   
    ce 
   
    serpent 
   
    était 
   
    Gérard 
   
    Deni.
  
 
   
    Lheure 
   
    funeste 
   
    tinta. 
   
    – 
   
    Devant 
   
    ta 
   
    maison 
   
    majestueusement 
   
    debout 
   
    tu 
   
    parlais 
   
    une 
   
    dernière 
   
    fois 
   
    a 
   
    tes 
   
    concitoyens. 
   
    Tes 
   
    paroles 
   
    tombaient 
   
    dans 
   
    les 
   
    esprits 
   
    comme 
   
    des 
   
    semences 
   
    de 
   
    lis 
   
    et 
   
    des 
   
    semences 
   
    de 
   
    chêne. 
   
    Tu 
   
    étais 
   
    descendu, 
   
    de 
   
    pensée 
   
    en 
   
    pensée, 
   
    dans 
   
    ie 
   
    gouffre 
   
    de 
   
    l' 
   
    avenir, 
   
    et 
   
    tu 
   
    n'apercus 
   
    pas 
   
    la 
   
    hache 
   
    homicide 
   
    se 
   
    lever 
   
    et 
   
    frapper 
   
    là 
   
    où 
   
    ton 
   
    carveau 
   
    s'unissait 
   
    avec 
   
    ton 
   
    coeur. 
   
    Ta 
   
    tête 
   
    tomba 
   
    dans 
   
    la 
   
    foule 
   
    comme 
   
    le 
   
    soleil 
   
    plonge 
   
    dans 
   
    l'océan. 
   
    Comme 
   
    des 
   
    rayons 
   
    ton 
   
    sang 
   
    jaillit 
   
    et 
   
    bâptisa 
   
    ton 
   
    peuple 
   
    dans 
   
    un 
   
    dernier 
   
    dévouement. 
   
    – 
   
    Dès 
   
    lors, 
   
    mort 
   
    dans 
   
    ton 
   
    pays, 
   
    tu 
   
    vécus 
   
    dans 
   
    l'univers, 
   
    et 
   
    le 
   
    marteau 
   
    d'or 
   
    de 
   
    l'Histoire 
   
    sculpte 
   
    ta 
   
    statue.
  
 
   
    Maintenant, 
   
    dans 
   
    l'éternité 
   
    tu 
   
    protèges 
   
    ta 
   
    ville. 
   
    Tes 
   
    yeux 
   
    qui 
   
    la 
   
    veillent 
   
    ne 
   
    se 
   
    ferment 
   
    jamais, 
   
    et 
   
    ta 
   
    main 
   
    étendue 
   
    projette 
   
    sur 
   
    ma 
   
    tête 
   
    son 
   
    ombre 
   
    hospitalière. 
   
    – 
   
    Dehi 
   
    O 
   
    Heros, 
   
    de 
   
    tes 
   
    doigts 
   
    goutte 
   
    à 
   
    goutte 
   
    verse 
   
    ton 
   
    âme 
   
    dans 
   
    mon 
   
    âme 
   
    orpheline. 
   
    Que 
   
    mon 
   
    coeur 
   
    de 
   
    poète 
   
    s'accouple 
   
    avec 
   
    l'héroisme 
   
    et 
   
    donne 
   
    naissance 
   
    à 
   
    l'lmmortalité.
  
 
   
    Car 
   
    le 
   
    jour 
   
    supreme 
   
    approche. 
   
    Mon 
   
    peuple 
   
    martyrisé 
   
    brise 
   
    ses 
   
    chaînes 
   
    et 
   
    sent 
   
    dans 
   
    ses 
   
    veines 
   
    les 
   
    battements 
   
    de 
   
    son 
   
    ancienne 
   
    bravoure. 
   
    Six 
   
    siècles 
   
    ne 
   
    suffirent 
   
    pas 
   
    pour 
   
    éparpiller 
   
    ses 
   
    cendres 
   
    fécondes 
   
    et 
   
    à 
   
    cette 
   
    heure-ci 
   
    il 
   
    bondit 
   
    comme 
   
    un 
   
    lion 
   
    et 
   
    s'avance 
   
    comme 
   
    une 
   
    aurore.
  
 
   
    Deh! 
   
    Artevelde, 
   
    que 
   
    ton 
   
    souvenir 
   
    et 
   
    les 
   
    souvenirs 
   
    de 
   
    mes 
   
    vieux 
   
    ancêtres 
   
    m'inspirent 
   
    et 
   
    me 
   
    fortifient, 
   
    car, 
   
    je 
   
    le 
   
    répète, 
   
    le 
   
    jour 
   
    suprême 
   
    approche: 
   
    je 
   
    dois 
   
    prendre 
   
    mon 
   
    épée, 
   
    mettre 
   
    mes 
   
    éperons, 
   
    seller 
   
    mon 
   
    coursier 
   
    aux 
   
    narines 
   
    palpitantes 
   
    et 
   
    partir 
   
    le 
   
    combat 
   
    de 
   
    la 
   
    divine 
   
    Némésis.
  
  
  
 
   
    [Թարգմանութիւն]
  
 
   
    ՎԱՆ 
   
    ԱՐԴԸՒԵԼՏԻ 
   
    ԱՐՁԱՆԻՆ
  
 
   
    Ողջո՜յն, 
   
    դիւցազն։ 
   
    Հեռու 
   
    հայրենիքէս 
   
    սգաւոր, 
   
    կու 
   
    գամ 
   
    նստիլ, 
   
    պարտասուն 
   
    ու 
   
    տժգոյն, 
   
    պատուանդանիդ 
   
    վրայ 
   
    նուիրական։
  
 
   
    Տե՛ս, 
   
    ոտքերս 
   
    կ՚արիւնին 
   
    եւ 
   
    կոպերուս 
   
    վրայ 
   
    կը 
   
    ծանրանայ 
   
    փոշին 
   
    ճամբաներուն 
   
    անջրդի։ 
   
    Սեփական 
   
    բոյնէն 
   
    հալածական 
   
    արծուէձագն 
   
    եմ 
   
    ես, 
   
    որ 
   
    թեւատ 
   
    կու 
   
    գայ 
   
    հանգչիլ 
   
    վահանիդ 
   
    վրայ 
   
    մթին 
   
    եւ 
   
    երգել 
   
    փառքդ 
   
    եւ 
   
    ամպրոպները 
   
    հայրենիքին 
   
    հեռաւոր։
  
 
   
    Ողջո՜յն, 
   
    Արդըւելտ։ 
   
    Ին՜չ 
   
    մխիթարանք 
   
    է 
   
    ինծի, 
   
    որ 
   
    անծանօթ 
   
    երկիրներու 
   
    մէջ 
   
    դեռ 
   
    ինձ, 
   
    կը 
   
    գտնեմ 
   
    հերոսներ 
   
    արի՝ 
   
    արարածները 
   
    միակ, 
   
    որոնց 
   
    աչքերը 
   
    մսեղէն 
   
    կամ 
   
    բրոնզեայ, 
   
    սրտիս 
   
    մէջ 
   
    կը 
   
    հեղուն 
   
    միշտ 
   
    սէրն 
   
    հայրենիքին 
   
    եւ 
   
    բռնակալներուն 
   
    համար՝ 
   
    թոյն։
  
 
   
    Աւասիկ 
   
    ես 
   
    կը 
   
    խոնարհիմ 
   
    առջեւդ 
   
    եւ 
   
    լռութեանդ 
   
    ու 
   
    աչքերուդ 
   
    գգուանքին 
   
    խոժոռ՝ 
   
    փթթումն 
   
    երազներուս 
   
    կը 
   
    յանձնեմ։ 
   
    Միայն 
   
    դո՛ւն 
   
    առանձնութեանս 
   
    մէջ 
   
    կը 
   
    հասկնաս 
   
    զիս. 
   
    զաւակներդ 
   
    ստուերս 
   
    իմ 
   
    կը 
   
    կարդան, 
   
    դո՛ւն 
   
    խորքն 
   
    հոգուոյս 
   
    կը 
   
    սուզուիս։ 
   
    Միտքդ 
   
    կը 
   
    քաղէ 
   
    ամէն 
   
    ինչ, 
   
    որ 
   
    հասուն 
   
    է, 
   
    ակնարկդ 
   
    կը 
   
    բեղմնաւորէ 
   
    ամէն 
   
    սերմ։
  
 
   
    Եւ 
   
    աւասիկ 
   
    կը 
   
    խոնարհիմ 
   
    արձանիդ 
   
    առջեւ։
  
 
   
    Ինչքա՜ն 
   
    է 
   
    տաք 
   
    կուրծքդ։ 
   
    Արեւելքի 
   
    արեգա՞կն 
   
    է, 
   
    որ 
   
    եղբայրներուս 
   
    արիւնով 
   
    հոսանուտ, 
   
    կու 
   
    գայ 
   
    կեանք 
   
    տալ 
   
    պատկերիդ 
   
    եւ 
   
    կերպարանքիդ 
   
    վրայ 
   
    դիւցազնական 
   
    արթնցնել 
   
    էութիւնդ 
   
    քու 
   
    անմահ։ 
   
    Սէ՞րդ 
   
    է 
   
    ան՝ 
   
    բաժանելի 
   
    եւ 
   
    միացնող, 
   
    որ 
   
    կը 
   
    յիշէ 
   
    սիրտդ 
   
    փակուած 
   
    ընդերկար։
  
 
   
    Կը 
   
    զգամ 
   
    տակաւին 
   
    արիւնդ։ 
   
    Դարերու 
   
    բախիւնին 
   
    հետ, 
   
    երակներէդ 
   
    հոսող 
   
    պատմութիւնդ 
   
    կը 
   
    լսեմ։
  
 
   
    Ե՞րբ 
   
    էր 
   
    եւ 
   
    ո՞ւր։ 
   
    Ա՛լ 
   
    չեմ 
   
    յիշեր։ 
   
    Առիւծներն 
   
    ըսին 
   
    ինձ 
   
    թէ 
   
    մե՜ծ 
   
    եղար 
   
    դուն. 
   
    աստղերը՝ 
   
    իմաստուն։ 
   
    Օր 
   
    մը, 
   
    ո՜վ 
   
    Արծիւ, 
   
    զոյգ 
   
    մը 
   
    կայծակներ 
   
    սլացան 
   
    զոյգ 
   
    մ՚ամպերէ 
   
    եւ 
   
    եկան 
   
    խաչաձեւ 
   
    բոյնիդ 
   
    վրայ, 
   
    կործանելու 
   
    սպառնալիքով։
  
 
   
    Մին 
   
    կը 
   
    կոչուէր 
   
    Ժան, 
   
    միւսը՝ 
   
    Էտուառ։
  
 
   
    Այն 
   
    ատեն, 
   
    ճիչ 
   
    մ՚արձակեցիր 
   
    կատաղի։ 
   
    Համայնքներն 
   
    արթնցան 
   
    ընդոստ 
   
    եւ 
   
    գլուխներն 
   
    իրենց 
   
    ցցելով, 
   
    տեսան 
   
    մեծ 
   
    աստղ 
   
    մը, 
   
    որ 
   
    կը 
   
    փայլէր 
   
    աշտարակին 
   
    վրայ 
   
    Սեն-Ժանի։ 
   
    Կը 
   
    կապէր 
   
    ճաճանչներովն 
   
    ալ 
   
    իր՝ 
   
    Պրապանն 
   
    ու 
   
    Հենոն, 
   
    Պրիւժն 
   
    ու 
   
    Իփրը, 
   
    եւ 
   
    այդ 
   
    ամէնը՝ 
   
    Կանտին։
  
 
   
    Եւ 
   
    այդ 
   
    աստղը 
   
    ոգին 
   
    էր 
   
    քու…
  
 
   
    Ոգին 
   
    ըսաւ 
   
    քեզի. 
   
    «Լաւ 
   
    է, 
   
    այժմ 
   
    դաշնակցէ 
   
    կայծակներէն 
   
    մէկուն 
   
    եւ 
   
    զսպէ 
   
    միւսը»։ 
   
    Այդպէս 
   
    ըրիր…: 
   
    Եւ 
   
    երբ 
   
    գաղիացիներու 
   
    կողոպուտներով 
   
    բեռնաւոր, 
   
    վերադարձար 
   
    մարտի 
   
    դաշտերէն, 
   
    սուրիդ 
   
    վրայ 
   
    գրուած 
   
    էր 
   
    յաղթանակ 
   
    եւ 
   
    վահանիդ 
   
    վրայ՝ 
   
    բարգաւաճում։
  
 
   
    Իմաստուն 
   
    մեկնեցար, 
   
    դիւցա՜զն 
   
    վերադարձար։
  
 
   
    Այն 
   
    ատեն, 
   
    հարստութեան 
   
    ճամբաներն 
   
    բացուեցան, 
   
    Ճարտարուեստն 
   
    առատօրէն 
   
    կը 
   
    բաշխէր 
   
    բարօրութիւնն 
   
    եղբայրներուդ, 
   
    որ 
   
    մարտնչեցան 
   
    հրամաններուդ 
   
    տակ 
   
    ու 
   
    վէրք 
   
    ստացան։ 
   
    Արդ, 
   
    կ՚երգէին 
   
    անոնք 
   
    աշխատելով 
   
    եւ 
   
    վեր 
   
    առնելով 
   
    գինիի 
   
    բաժակն 
   
    իրենց 
   
    թեւերով 
   
    յոգնաբեկ, 
   
    քաջարի 
   
    տիրոջ 
   
    անունը 
   
    կը 
   
    պատուէին։
  
 
   
    Բայց, 
   
    ո՜վ 
   
    վատութիւն… 
   
    Նախանձը 
   
    լրտեսն 
   
    էր 
   
    փառքիդ։
  
 
   
    Օ՜ձ 
   
    մը 
   
    կը 
   
    սողոսկէր 
   
    ժողովուրդիդ 
   
    մէջ, 
   
    եւ 
   
    թոյնը 
   
    կը 
   
    հեղուր 
   
    բաժակներուն 
   
    մէջ՝ 
   
    պարպուած 
   
    գործիդ 
   
    ի 
   
    պատիւ։ 
   
    Կը 
   
    զինէր 
   
    ամէն 
   
    ոք, 
   
    բարեկամ 
   
    թէ 
   
    թշնամի։ 
   
    Յաղթելու 
   
    համար 
   
    քեզի, 
   
    մարմիններն 
   
    ու 
   
    հոգիները 
   
    կը 
   
    զինէր, 
   
    պարոյրներուն 
   
    մէջ 
   
    ճզմելու 
   
    համար 
   
    պսակդ. 
   
    եւ 
   
    այդ 
   
    օձը 
   
    Ժերար 
   
    Տընին 
   
    էր։
  
 
   
    Չարագուշակ 
   
    ժամն 
   
    հնչեց։ 
   
    Տանդ 
   
    դիմաց 
   
    վեհօրէն 
   
    կանգնած, 
   
    վերջին 
   
    անգամն 
   
    ըլլալով 
   
    կը 
   
    խոսէիր 
   
    հայրենակիցներուդ։ 
   
    Խօսքերդ 
   
    անոնց 
   
    մտքերուն 
   
    կը 
   
    տեղային 
   
    զերդ 
   
    սերմեր 
   
    շուշանածաղկի 
   
    եւ 
   
    կաղնիի։ 
   
    Մտածումէ 
   
    մտածում 
   
    հասած 
   
    էիր 
   
    անդունդը 
   
    գալիքի 
   
    եւ 
   
    նշմարեցիր 
   
    կացինը 
   
    մարդասպան, 
   
    որ 
   
    բարձրացաւ 
   
    ու 
   
    զարկաւ 
   
    հոն, 
   
    ուր 
   
    ուղեղդ 
   
    կը 
   
    միանայ 
   
    սրտիդ։ 
   
    Գլուխդ 
   
    ինկաւ 
   
    ամբոխին 
   
    մէջ, 
   
    ինչպէս 
   
    ովկիանին 
   
    մէջ 
   
    կսուզուի։ 
   
    Շողերու 
   
    նման 
   
    արիւնդ 
   
    ցայտեց 
   
    եւ 
   
    հուսկ 
   
    նուիրումով 
   
    մը 
   
    ժողովուրդդ 
   
    մկրտեց։ 
   
    Անկէ 
   
    ի 
   
    վեր, 
   
    քու 
   
    երկրիդ 
   
    մէջ 
   
    մահացած, 
   
    ապրեցար 
   
    տիեզերքին 
   
    մէջ։ 
   
    Եւ 
   
    մուրճն 
   
    ոսկեղէն 
   
    պատմութեան 
   
    արձանդ 
   
    քու 
   
    քանդակեց։
  
 
   
    Այժմ, 
   
    յաւիտենութեան 
   
    մէջ, 
   
    պահապանն 
   
    ես 
   
    քաղաքիդ։ 
   
    Բիբերդ, 
   
    որ 
   
    կը 
   
    հսկեն 
   
    անոր 
   
    վրայ, 
   
    խուփ 
   
    չեն 
   
    գար 
   
    բնաւ, 
   
    եւ 
   
    գլխուս 
   
    վրայ 
   
    կը 
   
    ձգես 
   
    շուքն 
   
    հիւրընկալ՝ 
   
    ձեռքդ 
   
    երկարած։ 
   
    Դե՜հ, 
   
    ո՛վ 
   
    դիւցազն, 
   
    հոգիիս 
   
    մէջ 
   
    որբունակ 
   
    հոգիդ 
   
    պարպէ 
   
    կաթիլ-կաթիլ 
   
    մատներէդ։ 
   
    Թող 
   
    սիրտս 
   
    բանաստեղծի 
   
    արութեան 
   
    հետ 
   
    եղբայրացած 
   
    Անմահութեան 
   
    տայ 
   
    ծնունդ։
  
 
   
    Որովհետեւ 
   
    գերագոյն 
   
    օրը 
   
    կը 
   
    մօտենայ, 
   
    ժողովուրդս 
   
    նահատակ, 
   
    շղթաներն 
   
    իր 
   
    փշրած, 
   
    երակներուն 
   
    մէջ 
   
    կը 
   
    զգայ 
   
    բախիւնն 
   
    իր 
   
    նախնի 
   
    քաջութեան։ 
   
    Վեց 
   
    դարերն 
   
    բաւ 
   
    չեղան 
   
    ցրուելու 
   
    աճիւններն 
   
    իր 
   
    բեղմնաւոր, 
   
    եւ 
   
    այս 
   
    ժամուս 
   
    առիւծի 
   
    մը 
   
    նման 
   
    ան 
   
    կ՚ոստնու 
   
    եւ 
   
    կը 
   
    յառաջանայ 
   
    զերդ 
   
    արշալոյս։
  
 
   
    Դե՜հ, 
   
    Արդըւելտ, 
   
    թող 
   
    յիշատակդ 
   
    եւ 
   
    յիշատակները 
   
    իմ 
   
    նախնիքներուս 
   
    բարեպաշտ 
   
    ներշնչեն 
   
    զիս, 
   
    եւ 
   
    դուն 
   
    ոյժ, 
   
    որովհետեւ, 
   
    կը 
   
    կրկնեմ, 
   
    օրը 
   
    գերագոյն 
   
    կը 
   
    մօտենայ, 
   
    պէտք 
   
    է 
   
    առնեմ 
   
    սուրս, 
   
    անցընեմ 
   
    խթաններս 
   
    եւ 
   
    թամբեմ 
   
    նժոյգս՝ 
   
    ռունգերով 
   
    բաբախուն, 
   
    եւ 
   
    մեկնիմ 
   
    աստուածային 
   
    Նեմեսիսի 
   
    մարտին։