Léon le Magnifique premier Roi de Sissouan ou de l'Arménocilicie

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  Ce qui contribua surtout à l'élévation de Léon, ce furent ses habiles démarches pour se concilier tous les grands personnages occidentaux, aussi bien ceux qui se trouvaient près de lui que ceux qui, par hasard, passaient par la Syrie. Il allait les trouver ou il les invitait à venir le voir. Il se mettait en relation avec ceux qui se trouvaient trop loin, soit par lettres, soit par ambassades. Nous avons déjà vu quel appareil il avait déployé pour recevoir le grand empereur Frédéric et, plus tard, le fils de celui-ci. Nous avons vu aussi qu'il alla plus tard à Chypre rendre visite à Richard roi d'Angletrrre, ainsi, probablement qu'à Philippe Auguste roi de France, soit à Ptolémaïs, soit sur les frontières de la Cilicie, à Attalie, ce roi venait de débarquer. Nous venons de voir quelle belle réception il fit au duc Henri de Champagne, quand celui-ci fut nommé Roi de Jérusalem. Peu de temps auparavant, Léon paraît avoir invité et reçu chez lui le Connétable de Jérusalem, Amaury, nommé au trône de Chypre, qui succéda, la même année à son frère Guy de Lusignan, mort le 13 Avril 1194, et passa ensuite, en 1198, au trône de Jérusalem en prenant pour épouse Isabelle, l'héritière de ce royaume, comme nous l'avons dit plus haut. On ne sait pas pourquoi ce dernier s'est rendu chez Léon, car aucun des historiens des Croisades ne nous le dit, excepté pourtant notre Lambrounien qui, dans sa lettre à Léon, prétend qu'il est venu prêter aide à ce dernier. Voici ce qu'il dit: «Lorsqu'il vous est venu en aide, il a été heureux et flatté de votre bienveillance». Mais pourquoi donc alors Léon avait-il besoin de secours et d'aide? Etait-ce pour lui demander son conseil ou son appui dans une guerre? Et, dans ce dernier cas, dans une guerre contre qui? Etait-ce contre le comte de Tripoli, ou contre les Templiers, ou contre les Infidèles? Nous restons avec le désir de le savoir.

Quoiqu'il en soit de l'aide que Léon sollicita ou que Amaury lui offrit, Léon, trois ans après, en 1197, vint en aide à celui-ci d'une façon plus franche et dans une circonstance plus importante, lorsque le corsaire grec Canaki vint enlever, au village de Paradize, sur les bords de Chypre, la princesse Echive, première femme d'Amaury, avec ses enfants, et emportant tout ce qu'elle possédait les emmena à Kyr-Isaac, gouverneur de la Petite Antioche de Craque. Par ses violentes menaces, Léon obtint qu'on lui remît la princesse qu'il conduisit au fort de Coricos il appela de nouveau Amaury à qui il rendit sa famille et qu'il combla de présents, ainsi que nous l'avons raconté en détail dans la description de la Petite Antioche ou Antiochette que nous avons faite dans notre livre de Sissouan.

Il serait superflu de dire combien de telles relations resserraient les liens d'amitié des hauts personnages de l'Occident avec Léon. Encore vers les dernières années de sa vie, lorsqu'il était solidement assis sur son trône, Léon reçut cordialement, en 1218, André, roi de Hongrie, de retour de Ptolémaïs, qu'il conduisit en grand cortège à Tarse. , par des mariages décidés entre eux deux, Léon et André firent contracter des liens de parenté à leurs enfants.

Léon savait, ce qui d'ailleurs, est généralement connu de tous, que ces liens de parenté affermiraient le maintien de ses Etats et que des alliances le protégeraient contre ses ennemis. C'est pour cela, comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, qu'il se choisit d'abord une épouse parmi les Antiochiens, ses proches rivaux. Ensuite, il fit du prince d'Antioche son gendre, en lui faisant épouser sa nièce qu'il avait adoptée. Ensuite il s'allia avec ses seconds proches voisins les Chypriotes, en épousant lui-même une des filles du roi de cette île et en donnant en mariage une autre des filles de ce dernier à Roupin-Raymond, son neveu adoptif. Plus tard, il s'allia encore avec le plus grand souverain des contrées voisines, celui de Jérusalem, en mariant sa fille Rita, qu'il avait eue de sa première femme, avec Jean de Brienne. Allié de cette façon avec les trois principaux souverains occidentaux de l'Asie, il contracta encore une alliance avec le nouvel empereur grec de Nicée, en mariant, comme nous l'avons déjà dit, son autre nièce, Philippine avec lui.

Ces derniers princes et rois étaient les plus puissants souverains chrétiens dont les Etats avoisinaient plus ou moins ceux de Léon. Quant aux autres principautés, baronnies et comtés, bien que d'aussi noble origine, Léon les considérait comme de beaucoup inférieures à ces premières puissances. Ce ne furent que les frères, fils et petit-fils de son successeurs Héthoum qui s'allièrent, par la suite, avec les seigneurs de ces principautés, baronnies et comtés.

Léon était loin de méconnaître aussi que l'ambition et la cupidité pouvaient rompre de tels liens qui, du reste, étaient contractés plutôt pour des raisons et par des calculs politiques que par amour. Nous en avons une preuve dans ceux qui l'avaient attaché aux Antiochiens. Léon savait aussi que les amis et les hôtes qui sont au loin ne peuvent que rarement venir en aide au moment des contestations aiguës avec les voisins, au moment d'une invasion soudaine par un fort et puissant ennemi; et c'était à ces moments-là que Léon pouvait avoir besoin de soldats plus forts encore et tout prêts pour appuyer ses sujets dont la plus grande partie ne lui était attachée que par les lois de la féodalité ou par le droit de l'hommage.

De tous ces alliés, il n'y avait que les trois ordres de Chevalerie suivants qui fussent dignes de Léon et toujours prêts à le soutenir.

1. Les Hospitaliers qui, dès le début des Croisades, s'étaient présentés non seulement pour combattre les ennemis des Chrétiens, mais aussi pour secourir et servir les blessés et les pélerins. C'est pour cela qu'ils prirent ce nom d'Hospitaliers.

2. Les Templiers, qui, en premier lieu, avaient établi leur résidence près du Temple de Salomon à Jérusalem.

3. Les Teutons ou Allemands. On pourrait dire de ceux-ci qu'ils s'installèrent d'abord dans les Etats de Léon, et lui présent, lors de l'arrivée de l'empereur Frédéric, en 1190, et qu'ensuite ils y revinrent, comme le reste de l'innombrable armée de Barberousse, sous la conduite du fils de l'empereur qui s'appelait Frédéric comme son père. Après ils se rendirent avec ce dernie r à Ptolémaïde, et c'est qu'ils fondèrent et établirent véritablement leur ordre.

Le quatrième Magister de cet ordre fut un certain Hermann Salza, de Misnie, qui, le jour de la Bénédiction des Eaux l'Epiphanie) à Sis, en 1212, se trouvait à cette grande cérémonie. Il y occupait la première place d'honneur avant tous les princes, à cheval à côté de Léon. Celui-ci lui fit de grands dons à cette époque et plus tard encore, dans le mois d'avril 1212, il lui donna, en outre d'un grand nombre de villages et de châteaux-forts, la forteresse d'Amouda et celle de Koumbetvor et un village dont le nom s'écrit de différentes manières: Ayn, Aym et Hœion, en lui traçant longuement les frontières exactes, comme nous l'avons fait nous-même aussi dans notre description relative à ce lieu (Voir Sissouan, page 143).

Dans le décret par lequel Léon conféra la propriété de ces villages et châteaux-forts à Hermann, il remerciait en termes chaleureux les compatriotes des Chevaliers Teutons pour leur amitié et pour les services qu'il lui avaient rendus, et adressait des louanges à leur empereur des mains duquel il avait reçu la couronne royale. Il y traitait les Chevaliers Teutons de frères, à cause de leur vaillance et de l'alliance qu'ils lui offrirent si spontanément, et leur laissait toute liberté de venir habiter le lieu de ses Etats qu'il voudraient, sans qu'ils aient jamais à craindre que personne vînt les troubler. Héthoum, son successeur, leur donna encore le grand bourg fortifié de Haroun, près duquel et autour de Sarvantikar ils avaient déjà établi une douane, comme nous le prouve une charte du seigneur du lieu, qui date de 1271. Cette charte, est le dernier document que nous possédons à ce sujet.

Non moins chers et utiles à Léon étaient les Chevaliers de l'ordre des Hospitaliers, le plus ancien des ordres de Chevalerie. Ils s'étaient établis en Cilicie avant même que ce pays ne fût entièrement conquis par nos barons d'Arménie. Nous en avons la preuve par les chartes des princes d'Antioche, données dans la première moitié du XII siècle, c'est-à-dire en 1149. On leur avait donné le village de Sarada, dans la province de Messis. Léon leur fit don, en 1210, de la grande ville de Séleucie et des fameuses forteresses de Norpert et de Camardias, et peut-être même de toute la province de Séleucie ou d'une grande partie de l'Isaurie. Bien qu'après la mort de Léon, ils fussent obligés, par fine politique, de vendre Séleucie à Constantin le Bailli, ils restèrent néanmoins dans leurs autres possessions et forteresses de la province. Jusqu'aux derniers temps du règne des Héthoumiens, c'est-à-dire, jusqu'en 1330, les cours de Sis et de Rome furent en pourparlers pour la cession à ces chevaliers de ces forteresses que Léon IV voulait vendre, désespérant de pouvoir les mettre à l'abri des coups des ennemis. Par un autre décret de l'an 1210, Léon promit aux Hospitaliers la ville de Laranda (Karaman) si, par la grâce de Dieu, il parvenait à l'arracher des mains des Iconiens. Ce don, Léon, de son propre mouvement demanda au pape Innocent III. de le rendre authentique par un bref. Quelques années après, en 1214, Léon emprunta à ces chevaliers trente mille besants d'or, leur donnant en hypothèque le bourg de Vaner, dans la province de Mloun et toute la contrée de Djighère, toute pleine de grands villages et de petits ports. Outre le grand nombre de princes qui signèrent le contrat passé à cette occasion, quatorze Hospitaliers y apposèrent aussi leur signature.

Comme les Hospitaliers, les Templiers s'étaient installés de bonne heure en Cilicie. Ils avaiént aidé Thoros à soumettre ce pays. Le frère de Thoros, le fameux Melèh, s'était même fait inscrire dans leur ordre qu'il avait abandonné plus tard. Mais les Templiers ne plurent pas à Léon, par ce qu'ils avaient fait opposition et s'étaient alliés aux Antiochiens. Ils furent, pendant quinze ans, en contestations et en querelles avec Léon. Nous en parlerons plus loin. A la fin, ils firent la paix et restèrent dans le pays de Sissouan au moins jusqu'à la grande invasion des Égyptiens, en 1266. Toutefois, il est dit qu'en 1275, ces trois ordres avaient encore des possessions en Arménie. Un bref de Grégoire X, portant la date du 13 Mars 1275, en fait foi.

Léon trouvait un appui plus certain de la part des Barons étrangers qui s'étaient fixés dans le pays et y possédaient des terres. Ces barons étaient d'ailleurs considérés comme des vassaux de Léon ou comme lui devant l'hommage. Quelques-uns d'entre eux s'étaient établis dans le pays avant même la principauté de Léon, et beaucoup d'autres y vinrent pendant qu'il gouvernait. Ils se mirent de leur propre bonne volonté à son service ou y furent invités par lui-même, mais en échange, ils en reçurent des terres dans l'un et l'autre cas.

Que le lecteur veuille bien jeter un coup d'œil sur les quarante-cinq noms des barons et princes qui furent présents au couronnement du roi Léon, et qui s'étaient répandus sur presque toute l'étendue du pays de Sissouan, et il verra que la plupart étaient des étrangers: des Grecs ou des Arméno-Grecs, comme Kyr-Isaac, Michaël, Nicéphore, Romanos, Chrysophore, etc; des Français ou des Allemands comme Tancrède, Godefroy, Robert, Baudouin, Henri, etc. A ceux-ci vinrent se joindre après quelques années, à la mort de Bohémond III, quelques-uns de ses ministres et de ses grands-seigneurs, comme le chambellan Olivier, le boutillier Payen, Thomas Malebrun, Roger de Mons, Guillaume de l'Isle et Tchouard. Ce dernier n'est peut-être qu'Archivald, fils du Sénéchal d'Antioche, et Guillaume de Turre.

Il y avait même, parmi les ministres de la cour de Léon, des étrangers, car Nersès de Lambroun nous parle clairement des Grecs à cause desquels il écrivit à Léon: «Ce peuple des Grecs a obtenu libre accès chez nous, non seulement dans la Sainte-Église, mais également, dans votre cour royale, des honneurs et des charges dont ils jouissent encore».

Je ne saurais dire quels services ces barons avaient rendus à Léon ni quels étaient leurs devoirs envers lui, je crois qu'ils ne lui étaient attachés qui comme vassaux en vertu des coutumes des Assises de Jérusalem et d'Antioche. Il y avait parmi ces personnages de très-puissants et très-hauts princes, soit à cause de l'étendue de leurs Etats, soit à cause de la haute noblesse de leur origine. Ils avaient des douanes sur leur domaines, ils étaient maîtres des passages et des contrées à travers les monts et les rivières, ils étaient affranchis de la Couronne, c'est-à-dire qu'ils n'étaient redevables d'aucun impôt à Léon. Nous en avons la preuve par le décret que Léon donna en 1215, aux Gênois. Le plus haut personnage parmi ces barons était à cette époque Sir Adam, appelé quelquefois aussi Adom. Il était inspecteur du littoral 1 et gouverneur d'une telle étendue de terre en Isaurie et en Pamphylie, qu'on appelait ces contrées: Pays de Sir Adam.

Comme Adam, à l'Occident de Sissouan, il y avait un autre prince qui possédait à l'Est du pays toute la province de Dgighère, et qui s'appelait Hoste ou Hostius de Tabarie. Parmi les barons qui avaient des douanes, on cite Léon seigneur de Gaban, et le maréchal Vahram seigneur de Coricos. Ce dernier semble être un étranger, car son frère se nommait Josselin (Zuzulinus, dans le décret de Léon) et son père Gervais. Ce Gervais était seigneur de Sermina ou Sarminia; il semble qu'il soit aussi le sénéchal d'Antioche dont nous avons déjà parlé et le père d'Archivald. De même que Léon s'allia avec les familles royales étrangères, les barons arméniens et les barons étrangers s'apparentaient entre eux. C'est pour cela que leurs fils reçurent tantôt des noms arméniens tantôt des noms latins.

Outre les étrangers établis dans le pays de Sissouan et qui, par la suite, devinrent arméniens, Léon attira à soi des personnes de toutes les nations mais bien peu d'orientaux: ceci soit pour des raisons politiques, soit pour des intérêts commerciaux. Les grands personnages que, pour des raisons politiques, il rechercha tout d'abord, furent les ambassadeurs de tous les pays dont il avait vu les chefs en Orient, comme ceux de l'empereur d'Allemagne, des rois de France, d'Angleterre et de Hongrie, et ceux des souverains plus rapprochés, des rois de Jérusalem, et de Chypre. Il voulut se concilier aussi les nombreux princes qui passèrent les mers et suivirent les Croisades. Léon était en relations avec eux tous: il correspondait sans cesse avec eux par des lettres, il leur envoyait des ambassades. Souvent est-il fait mention de ses ambassades à l'empereur Frédéric, au roi de Hongrie, au Pape 2. En 1211, Léon reçut aussi une ambassade du Duc d'Autriche.

Quant aux trafiquants, c'étaient en général des Italiens établis dans le pays de Sissouan au temps Léon était roi. Ils étaient venus de toutes les villes des Etats-Libres de l'Italie, et surtout de Venise et de Gênes. Les premiers privilèges de Léon à ceux-ci datent de 1201. Il est probable que ces marchands connaissaient la Cilicie et y étaient venus avant même la royauté de Léon. On trouvait aussi des habitants de Pise et d'Amalfi et bien d'autres encore que nous avons signalés dans notre description de la cité commerçante d'Ajas ou Layas, qui n'était pas encore devenue célèbre sous Léon. Sur le littoral occidental, les trafiquants fréquentaient Séleucie, Coricos, Tarse, Alaya, Attalie, etc. etc. Au centre du pays, Léon leur accorda la permission d'habiter et la liberté d'ériger des églises à Tarse, Sis et Messis, et le libre passage dans tout le pays. Il les exonéra des impôts et de la douane. Il exempta même quelques uns d'entre eux de toute espèce d'imposition. Tout cela, pour qu'ils vinssent de bon gré et plus nombreux dans son pays pour le faire prospérer et le rendre florissant. Ces trafiquants dont le commerce procurait d'immenses ressources aux Arméniens qui gagnaient encore à ce rapprochement avec un peuple plus civilisé, étaient en outre d'un puissant secours pour Léon à cause de leurs vaisseaux et pour d'autres raisons.

Léon chercha des alliés et amis non-seulement parmi les Occidentaux, mais encore parmi les Orientaux. Le premier ami qu'il se fit ce fut l'empereur de Constantinople. Celui-ci lui fit don d'une couronne royale. En suite, lorsque Constantinople, fut prise par les Occidentaux et que fut créé l'empire de Nycée, nous avons dit que Léon donna au souverain de ce nouvel empire la main de sa nièce, la fille de son frère Roupin. Il avait encore des relations d'amitié avec les Musulmans éloignés des ses Etats, avec le calife de Bagdad, par exemple, et avec le sultan d'Erzéroum, appelé Toughril-Chah. Mais Léon ne voulut avoir aucune relation intime avec ces voisins, tels que les sultans d'Iconie, de Césarée, de l'Albistan, à cause de la contrariété de Kelidge-Aslan. Il gêna souvent ces derniers; il leur livra des combats, après lesquels il leur arracha des provinces ou s'en retourna sans succès, leur redonnant ce qu'il leur avait pris. Egalement par animosité contre Salaheddin, Léon ne voulut pas se faire l'ami des sultans d'Égypte et d'Alep; et, comme entre ses Etats et ceux de ces derniers sultans, il y avait des royaumes et des principautés chrétiennes de Latins, Léon les considérait comme les premiers remparts de Sissouan.

1 Selon Aboul-Faradje chroniqueur Syrien.

2 Il ne nous reste des lettres écrites par Léon au Pape Innocent III que les copies latines au nombre de sept, tandis que celles du Pape à Léon, s ont trois fois plus nombreuses. Il en est de même des Edits de Léon aux chevaliers et aux trafiquants; nous n'en possédons que sept également.

Voici les ambassadeurs connus de Léon, arméniens ou étrangers, envoyés par lui à différents souverains.

1187? N. N. à Frédéric empereur d'Allemagne;

1190. Constance et Baudouin Camardias au même;

Nersès de Lambroun et Georges de Skévra au même;

Héthoum le Sassounien, au même;

1196. N. N. à l'empereur Henri VI à Milan;

1197. Nersès de Lambroun et Halgam à Constantinople;

Jean, archevêque de Sis et plus tard Catholicos, au secrétaire de l'empereur, à Ptolémaïs;

1199. Conrad, archevêque de Munster, à l'empereur et au Pape.

Robert de Margat, au Pape;

1201. Garner chevalier Teuton, au Pape et au roi de France;

1204. Constance Gamardias, au Légat du Pape, à Ptolémaïs;

1210-11. Héthoum-Elie, frère de Nersès de Lambroun, Archivald et Bavon au Pape et à l'empereur Othon.

1218. Le Chambellan Josselin au roi Andrée en Hongrie.

Tous ces ambassades figureront dans le cours de notre histoire, mais celles que nous ne connaissons pas doivent, sans aucun doute, être bien plus nombreuses.