Sisouan ou lArméno-Cilicie

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  Les sources des bras secondaires du Cydnus, ne sont pas très éloignées de la source principale; elles ne sont qu'à une douzaine de kilomètres du côté est, entre les monts Kara-tache et Utch-tépé et au sud des plus hauts pics du Taurus. Les voyageurs récents de la Cilicie [1] appellent Kirkitly-sou l'affluent ou bras secondaire du fleuve, que Kotchy appelle Kiavitly-déré. Parmi les sources de ce cours d'eau, ce dernier en indique une entre le Passage du Bœuf et le Dévé-tépé (Pic du chameau), sous le nom de Tesbisséki (?). Il séjourna dans ces lieux vers le 19 Septembre 1853. Il donne à la partie supérieure de la rivière le nom de Kapoudjouk-déré [2] et à la partie inférieure ceux de Kapoulou et Boghazly-déré. Ces deux noms sont bien en rapport avec les gorges et les étroits défilés qui coupent les montagnes du côté de l'est du fleuve, dont les rives rocheuses atteignent 100 pieds de hauteur. C'est par ce vallon étroit que les Yuruk Turcs ou Kurdes transportent, sur le dos de leurs bêtes de somme, le bois des cèdres qu'ils vont couper dans la montagne. On les appelle Tahtadji (bûcherons), et on donne le même nom au village qu'ils occupent à droite du fleuve, à un mille au nord-est du moulin et du pont du Cydnus.

Dans ces gorges étroites la végétation est assez forte; à part les buissons, on trouve encore des Cratœgus andrachine, des chênes, des pins (Pinus Brusia) l'Ulmus campestris, le Laurier, et la Fontanesia. Dans les anfractuosités croissent beaucoup de plantes ombrageuses. Le fond du vallon est très rocailleux et difficile aux piétons. A l'entrée de la forêt des cèdres, à une altitude de 3, 500 pieds, la gorge est si étroite que les rameaux des arbustes qui la bordent des deux côtés, s'entrelacent. Ces arbustes sont une variété des Ostria carpinifolia, semblable à celle que l'on trouve à Baaden, en Autriche. Au delà de ces plantes, sur un terrain rocailleux, croissent les sapins à aiguilles courtes, dont plusieurs ont cent pieds et plus de haut. Ils sont d'une forme plus élégante que les sapins des Alpes, et d'une couleur un peu argentée. Il y a encore des forêts de pins résineux, des Taxus bàccata de la grosseur d'un homme, et qui allongent, au milieu des anfractuosités, leurs branches lourdes de fruits; dans certains endroits ces derniers arbres sont recouverts de vignes sauvages.

La longueur du vallon équivaut à cinq heures de marche; il est très resserré par endroits, c'est à peine si une bête de somme peut y passer. Profond comme un précipice, bordé de deux murailles de rochers couverts de lierre, il ressemble quelquefois à l'entrée d'une grotte. Les bûcherons s'efforcent de le rendre peu à peu plus praticable. Pour transporter les cèdres qu'ils ont abattus dans la montagne, ils les coupent en billots de trois à quatre mètres et les chargent d'un côté et de l'autre de leurs bêtes.

Au delà du vallon, à l'est, presque au bord du fleuve, vis à vis de Tahtadji, on a construit un village que les Turcs appellent Yenghi-keuy; il y a au sud de ce dernier, un hameau, appelé Ghensine(?), du nom d'un village qui le domine, à l'est, sur un plateau de 3, 800 pieds d'élévation.

Entre ce débouché du vallon, dont nous venons de parler, et la vallée plus large du fleuve des Portes de la Cilicie, s'étendent beaucoup de propriétés couvertes de vignes et de prairies; mais à proximité des cours d'eau, le terrain trop détrempé par les débordements, ne produit que des roseaux; il y en a diverses espèces, entre autres une espèce de canne à sucre sauvage.

En cet endroit les forêts de pins sont épaisses, de même que celles des Lotus arborea, ou Diospyros; on y trouve diverses espèces de chênes, de térébinthes et dés platanes, à l'ouest.

Le village et le hameau de Ghensine, doivent leurs noms à une forteresse, à l'ouest de la vallée, non loin de Tahtadji. Ce château, garanti naturellement à l'est par la courbe de la vallée, avait de fortes murailles, dont on retrouve encore quelques pans, surtout sur le bastion septentrional; il y a même quelques restes de voûtes en pierre de taille. Mais le tout a été ruiné complètement, non seulement par le temps et la violence, mais encore par la croissance des chênes et des lotus dans les fentes des murs. Du côté ouest de ce château, dans la direction de Lambroun, s'étend une forêt de chênes aux noix de galle et de châtaigniers, et on voit encore des Fontanesia sur le bord des vignes autrefois cultivées. C'est que se reposaient, dans des cabanes de bois, les bûcherons Turcs, lors du passage de Kotschy. Ils avaient avec eux plus de 120 bêtes de somme, (9 sept. 1853). Ce voyageur dit avoir aperçu dans ces lieux sur les rochers élevés qui bordent la route, des vautours à tête blanche; on lui assura qu'il y en avaient de très grands, capables d'emporter des agneaux et des chevreaux.

La position et la solidité des murailles de la forteresse, montrent qu'elle ne devait pas être une place secondaire au temps du règne des Arméniens. Le nom actuel de Ghensine me paraît une corruption de Kantzé-teghiag, château dont il est parlé dans le mémoire d'un manuscrit du Missel, de l'an 1335. Voici ce qu'y a écrit le copiste, Siméon: «A cause des malheurs des temps et à cause du grand nombre de mes péchés, la nation de Karaman a envahi cette année la Cilicie et y a fait beaucoup de ravages. Je me suis réfugié dans le château qu'on appelle Kantzé, au pied des monts Taurus. C'est dans ce lieu que j'ai écrit la première partie de ce livre; je l'ai terminé dans un village appelé Maucheréphi, près de l'église de Saint Cyriaque... Mais ce livre a été écrit aux frais du solitaire pénitent Alexis, qui est le prêtre du village, qui l'a fait écrire en souvenir de son âme... et de son père Amirchah .... qui l'acheta avec son propre argent, et le laissa à l'église du village Khozguerde, dédiée au Saint-Esprit». Un peu plus haut Siméon avait dit: «Les prêtres vénérables du village de Khozguerde, Basile et Jean et leurs compagnons, m'ont engagé beaucoup à écrire ce livre». Siméon qui avait écrit et orné le manuscrit avec des fleurs, fait aussi mention de sa sœur Djohar, et il ajoute enfin: «(Souvenez-vous) des religieux chastes, Grégoire, l'acquéreur de ce livre, et Héthoum, son frère qui est mort en J. -C. ».

A quatre heures de marche de Tarse, une demi-heure après avoir passé le village de Baïramly, on rencontre un plateau boisé sur lequel s'élève l'arc d'une grande porte, élevé selon la tradition par Constantin le Grand lorsqu'il alla en pèlerinage à Jérusalem. Ce qui reste formait sans doute la partie la plus importante d'une grande construction. A partir de , on trouve un chemin pavé qui conduit aux Portes de la Cilicie; sur un rocher qui borde la route on voit encore les traces d'une inscription latine presque effacée relative à Marc Aurèle. (p. 123. Ancienne construction près de Ba ï ramly)

Dans la direction du nord-est, le pays est couvert de collines; c'est au pied de ces collines, à une distance de 5 heures de Tarse, que commence la route militaire, ouverte par Ibrahim-pacha, durant la campagne égyptienne. Cette route s'engage dans une gorge profonde, bordée de rochers dont les sommets sont couronnés d'anciennes forteresses en ruines, dont les principales sont Yanipha-quechela, Zavardjek et Kutchuk-kalé (Petite forteresse).

La rivière qui descend des Portes de la Cilicie traverse une vallée plus large que celle de Kantzé. Elle en est séparée par un long rameau de monticules qui se détache des Monts Bulghares et arrive jusqu'aux Portes. Les principales sommités de ce rameau sont: l'Utch-tépé, la plus haute, (10, 000 pieds), au sud le Méddésiz, le Bouze-dagh, le Kétchi-béli (8, 600 pieds); le Kar-gueuly (8, 800), le Bache-olouk (7, 200), auprès duquel se trouve un passage long et étroit, semblable à un gros tube. Il y a un hameau ou une hôtellerie. Après cette dernière montagne on en trouve encore deux assez élevées, le Dévé-tépé (7100) et l'Ineg-tépé: la sommité qui vient après cette dernière celle du milieu, est couverte d'une forêt de sapins et de pins noirs qui s'étend jusqu'à la vallée de Kantzé. A cet endroit la rivière n'a pas de nom particulier; à son origine elle est appelée Ménévché-sou (Eau violette); on pourrait lui donner ce nom pour toute son étendue. Ses sources sont marquées jusqu à la hauteur de 8200 pieds [3] .

La bourgade de Karli-boghaz maghara se trouve à une altitude de 6, 300 pieds; ses environs sont très rocailleux et la végétation n'est pas riche. On y voit paître les boucs et les chevreuils. Lors des explorations de Kotschy (le premier jour de juillet 1853) une petite colonie arabe campait en cet endroit; leur chef s'appelait Hassan Agha et ils avaient dressé 10 tentes. Il y avait près de une citerne, au bord de laquelle on voyait dix petites cavernes; c'est qu'ils mettaient le lait de leurs bêtes; des chiens de garde veillaient à l'entrée de ces cavernes non seulement pour en chasser les loups, mais aussi les ours à longues griffes et à museau pointu. Comme les troupeaux paissaient depuis longtemps dans ces lieux, la plus grande partie de la flore avait été consommée; cependant on pouvait encore, du peu qui restait, s'imaginer la grande abondance et la variété des plantes alpestres.

On y trouve plusieurs variétés d'Acanthes fort jolies (Acanthus hirsutus), (p. 125. Acanthus hirsutus)  l' Ebenus; la Saxifraga qui enveloppe les rochers comme des coussins: les Eremurus caucasicus y croissent aussi en abondance, ils atteignent jusqu'à deux mètres de haut; leurs fleurs sont d'un jaune rougeâtre: les montagnards en récoltent les racines, les font sécher et vont les vendre à Tarse. Six ans après son premier voyage, Kotschy revint visiter ces lieux, mais dans une saison moins chaude (le 5 juin 1859). Selon ses désirs et sa prévoyance, il trouva beaucoup plus d'espèces de plantes et de fleurs.

A un demi mille au nord de Karly-boghaze, à une altitude de 8, 100 pieds, se trouve le passage de Tache-olouk-kapoussou (Gorge ou Canal en pierre). Le botaniste autrichien s'engagea dans cet étroit passage: le chemin, d'abord très difficile, devint peu à peu plus aisé. Il trouva à la limite des neiges, une belle giroflée d'une nouvelle espèce, de couleur jaune. Cette plante est appelée par les Turcs, Jacinthe des neiges. Il cueillit dans les fentes des rochers une jolie variété de Leontopodium, le Nem'oubliez-pas, dont nous avons parlé dans notre introduction, et une autre plante plus rare, le Gnaphalium leucopilinum. A une altitude de 8, 000 pieds, il trouva près d'une source la primevère bleue, la spergule [4] à grande fleur, et un grand nombre de joncs. Il remarqua près de la rivière Ma-nouchag la grassette (Pinguicula) et la gentiane printanière [5] de couleur de résine. Il cite encore les noms de quarante autres espèces de plantes qu'il récolta soit sur le bord des vingt sources qui coulent dans ces lieux, soit à l'entrée des cavernes.

Parmi les insectes, il ne rencontra que fort peu d'espèces nouvelles et également très peu de lézards. Quant aux oiseaux, il parle des grands aigles et des vautours des montagnes, et des troupes de petits oiseaux, qui vivent clans les neiges.

Les hôtes naturels de ces lieux sont les boucs et les chevreuils; on en voit de tous côtés auprès des champs de neige; mais ils sont très difficiles à chasser; il en est de même pour la perdrix. Cet oiseau est appelé par les Turcs Our-keklig. M. r Kotschy l'a aperçu dans le creux des rochers des hautes montagnes; il a aussi rencontré sur les plateaux élevés des coqs de bruyère.

Sur le flanc de la montagne Aïdzou-gaban (Détroit des chèvres) à une hauteur de 8, 000 pieds, on trouve une grande pelouse qui, durant la floraison, se couvre de lys et de safran; alors aussi les plus hauts sommets du côté nord de la montagne se couvrent de verdure. Tout ce côté du plateau est bordé par un rocher noirâtre de nature volcanique; du côté sud s'ouvrent plusieurs vallées les bergers dressent leurs tentes.

Sur les pentes gazonnées de l'Aïdzou-gaban, M. r Kotschy, cueillit parmi d'autres fleurs (le 3 juillet 1853), de jolies anémones grisâtres (Anemone blanda), des Fritillaires impériales dorées, des Gagea tauricola, des Hermodactylus cruciflorus, de jolies tulipes (Tulipa pulchella); il récolta aussi plusieurs bulbes de safran. Il appelle le côté méridional de cette montagne un parterre de fleurs se répandent les abeilles sauvages. On trouve aussi dans les fentes des rochers la S aponaria pumillo, et sur les bords des torrents l' Ajuga, l'Alyssum, le Serpillifolium, la Congystila, arbuste à la couleur argentée, et la silénée. Parmi les herbes qui poussent sur le îlots du fleuve on trouve diverses espèces d'Astragales (Astragalus Pelliger, Astr. Chienophilus) et l'Androsacée (Arabis androsacea).

Parmi les plantes à haute tige il mentionne le pédiculaire (Pedicularis jucunda); l'Onosma versicolor, le Salvia oreades et le Salvia mollucella.

Le même botaniste cite encore plusieurs espèces de labiées, aux fleurs odoriférantes, et le trèfle rouge oriental.

Du côté du nord au pied de la montagne croissent la Jurinea depressa et l' Ornithogalum; dans le creux des rochers, l'herbe-aux-poux (Pedicularis caucasica) le cresson, le lépidier et le Lamium nepetœfolium; et dans les endroits ombragés quelques Viola crassifolia. Sur ce versant Kotschy a également récolté beaucoup d'autres espèces de plantes, ainsi que sur les rives du fleuve près de Karli-boghaze et sur les ravines et les rochers du Tache-olouk. Il avait déjà exploré ces lieux dix-sept ans auparavant (1836). Dans ces hautes régions les bestiaux ne paissent qu'au gros de l'été; à l'approche de l'automne ils redescendent peu à peu jusqu'à la limite des forêts; ils y restent jusqu'à la mi-octobre, époque à laquelle ils rentrent dans leurs parcs.

Parmi les oiseaux qu'il a rencontrés dans les bois sur ce versant de la montagne, il cite deux espèces de geais et des pies. Il n'y avait que très peu de passereaux à cause du manque d'eau; on ne trouvait également les insectes qu'en petit nombre et près des sources; il les faisait chercher par les enfants arméniens et turcs. Dans les creux des rochers on a même découvert une sorte de rat sauvage d'une espèce tout-à-fait nouvelle [6] .

Une petite rivière appelée Aghadj-kessé? forme une vallée descendant du sud de Karli-gueul et de Bache-olouk dans la direction d'un étroit passage à une altitude de 7, 200 pieds. Après un parcours de 5 kilomètres, cette rivière se jette dans le fleuve Manouchag près d'un lieu appelé Yelan-ovassi (Champ de serpents). Cet endroit est distant de deux kilomètres au nord-est de la forteresse des Portes de Cilicie; il doit son nom, dit-on, au grand nombre des sapins trop serrés que l'on trouve dans la vallée. Les cèdres y sont aussi nombreux; on en voit beaucoup sur le plateau, à une hauteur de 6, 200 pieds; il y a aussi deux espèces de genièvres.

Un chemin en zig-zag coupe la montagne et les rochers qui sont entre Karli-gueul et Tchidem-gueul, c'est-à-dire, le lac de Safran. Ce chemin conduit aux grandes mines de plomb de Gulek-maghara ou Kouyou maghara, à l'est du mont Ziaret; il conduit également par des sinuosités au bord du fleuve Manouchag, vis-à-vis de la source et du hameau de Nédéré-sou, qui se trouvent sur la rive gauche du fleuve, à une altitude d'au moins 5, 000 pieds. En cet endroit le chemin côtoie le fleuve et s'appelle Erdjé-ghédik du nom d'une montagne rocheuse qui se trouve aux environs. La montagne sont les mines, porte plus particulièrement le nom de Madén-tépé, elle est située au sud du lac safran et à une hauteur de 7, 300 pieds. L'exploitation de ces mines de plomb fut entreprise par des géologues autrichiens, en 1836; ils l'abandonnèrent après quelques années. Ils firent un nouvel essai, mais sans obtenir de meilleurs résultats.

M. r Kotschy a trouvé les rives du fleuve Manouchag très fertiles et très riches en productions végétales. Il cite parmi les fleurs deux espèces rares et inconnues et deux Orchidées, parmi lesquelles l' Orchis Comperiana Stec. Dans les environs de Nédéré il a trouvé la Ranunculus villosus H., la belle serpentaire de Dioscoride avec des fleurs rouges, la renouée sauvage et le millefeuilles à petites fleurs. Dans les lieux boisés, la Gundélia de Tournefort, dont les graines sont usées quelquefois pour remplacer le café, le Daphne Collina, le Senecio Megalophron, la sauge à grandes feuilles bleuâtres, l'origan sauvage (Nepeta). Dans les lieux moins élevés le melilot, l'églantine (Rosa glutinosa), la tanaisie argentée (Tanacetum), l'erynge, l'anthemis dorée et plusieurs autres.

Aux environs des mines de plomb on trouve des fumeterres (Fumaria Vaillantii), la Parlatoria brachycarpa, l' Anchusa Barrelieri, le Scandix brachycarpa, la Potentilla micrantha, le Chenopodium Botrys, le poirier (Pyrus salicifolia), le sorbier, la rose-églantine et d'autres espèces, le cotonéastre, la Scabiosa Webbiana, la véronique orientale, le cresson, la Scutellaria orientalis, le Helichrismum, le Thymus rigidus, la campanule (Campanula involucrata, l'œillet, etc. Sur les rochers se trouvent les mines de plomb, on peut cueillir l' Anagallis, l'Arenaria Ledeburiana, le silène rempant, la cuscute élégante, la primevère (Primula auriculata). etc. La plus grande partie des plantes citées ont été récoltées par le savant naturaliste, durant les années 1836 et 1853; elles sont à présent conservées dans la collection botanique de Vienne.

Parmi les animaux sauvages que l'on rencontre aux environs des mines et de Nédéré, le plus important est le sanglier; on le trouve surtout près des sources et dans les bois de chênes.

A l'est du fleuve Manouchag, il y en a un autre qui lui est presque parallèle, c'est le fleuve Gulék, que nous pourrions appeler le vrai fleuve de la Cilicie, ou de Gouglag, car il est appelé aussi Gulék-sou (Eau de Gulék). Selon Kotschy il porte dans sa partie supérieure le nom de Gousgouta. La vallée qu'il forme est large et séparée des affluents occidentaux du Sarus par la longue chaîne des Rusghiar-dagh (Montagnes des vents).


[1] Favre et Mandrot sur la carte géographique.

[2] Il écrit Kapudschihik Tschere.

[3] Ses sources sont appelées Souyoun-gueusi (l'œil de l'eau) suivant les cartes topographiques de Kotschy.

[4] Selon Kotschy, en allemand, Natternknöterich.

[5] Suivant le même botaniste, Sommerenzian.

[6] Die vielen  Kinder... brachten verschiedene Insecten und selbst eine höchst interessante in Hohlen wohnende Spitzmaus. Kotschy, 99.