1373.
N.
N.
ambassadeur
de
la
reine
des
Arméniens,
à
Venise.
1393.
N.
N.
à
Chypre.
Et
plus
tard,
dans
les
temps
modernes:
1767-74.
Jacques-Mesrob
Sérabian.
1837.
Jean.
Les
archevêques
latins
connus
sont:
1110.
Roger.
1116.
Etienne.
1190.
Albert.
1214.
Paul.
1279.
Jean.
1327.
Daniel
de
Tertona.
13..
Antoine,
mort
avant
1358.
1358-1366.
Jean
Pontius.
1366.
Jean
Pongherii.
Les
églises
mentionnées
par
les
contemporains
à
Tarse
sont,
—
sans
compter
Sainte-Sophie
et
Saint-
Théodore,
—
l'église
de
la
Sainte-Vierge,
dite
encore
de
Saint-Paul,
car
une
tradition
rapporte
que
cette
église
aurait
été
élevée
par
Saint
Paul
en
l'honneur
de
la
Mère
de
Dieu.
(p.
316-
Eglise
de
la
Sainte-Vierge,
dite
aussi
de
Saint-Paul)
On
dit
encore
qu'il
planta
un
caroubier,
qui
se
trouve
près
de
l'église
dans
le
cimetière
des
Arméniens;
le
tronc
de
cet
arbre
a
une
circonférence
que
deux
hommes
peuvent
à
peine
étreindre
et
il
est
entièrement
creux:
malgré
cette
apparence
de
vieillesse,
des
botanistes
ont
déclaré
après
examen,
que
cet
arbre
ne
pouvait
avoir
plus
de
deux
ou
trois
siècles.
L'église
porte
des
marques
irrécusables
d'une
haute
antiquité;
elle
se
termine
en
hémicycle;
deux
portes
latérales
donnent
seules
accès
dans
l'intérieur,
la
porte
principale
ayant
été
murée.
La
voûte
primitive
fut
ruinée
par
vengeance;
elle
a
été
remplacée
par
une
toiture
en
bois
formant
terrasse,
supportée
par
six
colonnes
surmontées
de
chapiteaux
anciens.
Cette
église
ne
reçoit
que
fort
peu
de
jour
par
des
petites
baies
ménagées
sur
ses
façades
latérales,
à
la
hauteur
de
la
toiture.
Les
murs
intérieurs
de
la
nef
sont
ornés
de
carreaux
émaillés,
entre
lesquels
est
enchâssée
une
pierre
tombale
assez
caractéristique;
elle
fut
taillée
en
l'honneur
d'un
certain
Etienne
mort
en
1262
ou
1270;
nous
la
reproduisons
ici.
(p.
317-
Pierre
tombale
d'Etienne)
A
l'extérieur
sont
encastrées
des
dalles
et
des
pierres
sépulcrales.
Au
dessus
de
la
porte
de
l'église
il
y
a
une
dalle
sépulcrale
avec
une
inscription
[1],
(p.
317-
Dalle
sépulcrale
d'Alise)
en
vers,
gravée
sur
les
quatre
bords:
elle
porte
la
date
de
1316,
et
un
écusson:
Par
votre
amour
infini,
[de
la
Vierge,
Verbe
de
Dieu,
qui
avez
reçu
un
corps
Par
l'intercession
de
Votre
Mère,
Pardonnez
les
péchés
d'
Alize:
Qui
se
reposa
(en
J.
C.
)
dans
la
grande
date
Sept
cent
soixante-cinq:
Quand
vous
reviendrez
au
monde,
Réssuscitez-la
dans
votre
gloire!
Amen.
Le
nom
d'Alize
ou
Alise
était,
comme
celui
de
Zabel,
en
grand
usage
durant
la
domination
des
Arméniens
à
Sissouan.
Nous
connaissons
à
cette
époque
Alise,
sœur
du
roi
Constantin,
(fils
de
Baudouin),
née
(le
sept
février
1312),
quatre
ans
avant
l'érection
de
ce
monument
tumulaire,
qui
ne
peut
pas
être
le
sien,
vu
le
souhait
de
la
rémission
des
péchés.
On
trouve
aussi
mentionnée
la
même
année
1312,
une
autre
Alise,
la
sénéchale
de
Chypre,
fille
de
Héthoum,
seigneur
de
Lambroun.
Un
autre
marbre
noir
d'une
longueur
de
0,
82
m.
sur
0,
55
m.
de
large,
est
enchâssé
à
côté
de
l'autel;
l'inscription
datée
de
1319,
en
est
importante:
Par
la
volonté
de
l'immortel
Bienfaiteur
Qui
est
le
principe
de
tout
être;
Le
saint
et
le
vaillant
roi
Ochine
Par
la
grâce
de
Dieu
roi
des
Arméniens;
Construisit
ce
grand
château
Pour
ceux
qui
s'y
réfugient.
Le
fondateur
de
ce
château
(fut)
Constantin,
issu
de
famille
royale,
Celui
qui
est
le
maître
du
grand
château
Qu'on
appelle
Téghine-kar:
Il
fut
achevé
par
ses
efforts,
En
sept
cent
soixante-huit
(1329).
Or,
que
ceux
qui
s'y
réfugient
Ou
qui
le
regardent
de
leurs
propres
yeux,
Disent
pour
récompense:
Que
Dieu
lui
soit
miséricordieux,
Et
qu'il
hérite
le
paradis
d'Eden.
Amen.
Ce
qu'il
y
a
de
plus
remarquable
dans
cette
inscription
c'est
le
nom
du
château
de
Téghine-kar,
(Roche
jaune),
d'où
elle
fut
transportée;
il
ne
devait
donc
pas
être
loin
de
Tarse.
Il
fut,
à
ce
qu'on
dit,
renversé
par
un
tremblement
de
terre
avec
plusieurs
autres,
en
1269;
ce
qui
prouve
que
le
château
dut
être
érigé
avant
cette
date.
Or,
nous
ne
trouvons
pas
auparavant
d'autre
Constantin
de
la
famille
royale
que
le
célèbre
Constantin
père
du
roi
Héthoum
I
er,
et
Bailli
des
Arméniens.
D'un
autre
côté
si
nous
lisons
dans
l'inscription
les
noms
d'Ochine
et
de
Constantin,
cités
l'un
comme
restaurateur,
l'autre
comme
fondateur
et
la
construction
terminée
en
1329,
cela
nous
fait
présumer
qu'une
année
avant
sa
mort,
Ochine
donna
ordre
à
un
autre
Constantin
de
restaurer
le
château,
et
peut-être
ce
dernier
était-il
le
fils
de
Héthoum
le
chambellan,
seigneur
de
Neghir.
L'historien
Aboulfaradj,
parmi
les
châteaux
et
les
bourgades
que
Noureddin
avait
occupés,
durant
la
captivité
de
Josselin
II,
mentionne
aussi
le
fort
de
Dacnakar,
qui
pourrait
être
le
même
que
celui
de
Teghine-kar.
Dans
l'église
de
la
Sainte
Mère
de
Dieu,
un
tableau
de
l'autel
représente
la
Vierge
tenant
dans
ses
bras
l'enfant
Jésus:
ils
portent
chacun
un
diadème
en
argent,
et
la
peinture
est
placée
dans
un
cadre
du
même
métal,
offert
par
le
peuple,
comme
l'indique
l'inscription:
Ce
cadre
d'autel
en
argent
fut
fait
avec
les
offrandes
du
peuple
de
Tarse,
l'an
600...
(1151).
Au
bord
du
cadre,
on
lit
encore
cette
autre
inscription
gravée
en
relief:
Ce
tableau
d'autel
encadré
en
argent
par
les
offrandes
du
peuple,....
l'église
de
la
Sainte
Vierge,
de
Tarsous,
l'an
600...
(1151)!».
Jean
Dardel,
le
dernier
historien
de
Léon
V,
appelle
cette
grande
église,
Notre-Dame
de
la
Coulomgne,
et
il
ajoute
que
dans
ce
même
édifice
furent
enterrés
le
roi
Guy
et
son
frère
Bohémond;
ils
avaient
été
d'abord
enterrés
dans
une
chapelle
à
Adana,
et
furent
transportés
ici
par
l'ordre
de
Constantin
III,
successeur
de
Guy.
L'église
est
tout
entourée
de
tombeaux
d'Arméniens
et
d'étrangers
chrétiens.
Outre
ces
dalles
et
inscriptions,
on
trouve
encore
d'autres
ornements
appliqués
contre
les
murs
de
cette
grande
église,
comme
ces
écussons:
(p.
319-
Ecussons
en
bas-relief
sur
les
murs
de
l'église
de
Tarse)
La
quatrième
église
c'était
Saint-Paul,
aujourd'hui
changée
en
mosquée
sous
le
nom
de
Kilissé-djami.
Cet
édifice
est
rectangulaire
et
à
trois
nefs,
bordées
par
des
colonnes
supportant
des
arceaux;
les
deux
nefs
latérales
aboutissent
à
une
construction
transversale
divisée
en
deux
pièces,
ayant
chacune
une
porte;
on
y
remarque
la
place
de
trois
ouvertures,
aujourd'hui
murées.
La
porte
principale
est
surmontée
d'une
tribune,
destinée
aux
femmes;
sur
les
côtés
sont
pratiquées
trois
autres
portes.
Le
minaret
est
à
droite
de
la
porte
principale;
au-dessus
de
chacune
des
portes
des
sacristies
sont
gravées
des
inscriptions
enchevêtrées
difficiles
à
déchiffrer;
voici
celle
de
la
porte
de
droite:
Cette
porte
du
Seigneur
est
pour
les
justes;
Elle
est
l'habitation
des
(êtres)
célestes.
Conservez
Ochine,
roi
des
Arméniens,
Accordez
le
pardon
à
toutes
ses
actions.
Les
caractères
enchevêtrés
de
celle
de
la
porte
de
gauche
sont
très
endommagés:
il
a
été
est
impossible
de
la
déchiffrer,
et
malheureusement
elle
n'a
pas
été
photographiée
pour
un
examen
plus
certain.
On
voit
encore
une
autre
inscription
sur
une
pierre
noire,
au-dessus
de
cette
même
porte:
Moi
Héthoum
roi,
j'ai
construit
ce
temple,
placé
sous
le
vocable
de
Saint-Paul...
temple
pour
prier
Dieu.
On
voit
encore
aujourd'hui
dans
la
cour
du
consulat
américain,
une
citerne
appelée:
Puits
de
Saint-Paul.
On
a
trouvé
au
fond,
dans
une
petite
cavité,
une
pierre
noire
avec
une
inscription
grecque
presque
effacée,
dans
laquelle
on
a
réussi
à
lire
le
nom
de
Paul,
ΙΙαυλου;
à
côté
on
a
découvert
enfoui
sous
terre
un
bassin
en
forme
des
fonts
baptismaux,
signe
évident
d'une
ancienne
église
[2].
L'église
de
Saint-Etienne
est
mentionnée
dans
un
évangile
copié
en
1215
[3].
L'église
des
Saints-Apôtres,
fut
construite
au
premier
quart
du
XIV
e
siècle
par
le
maréchal
Baudouin,
selon
le
témoignage
d'un
mémoire:
«Remarquez
les
divers
ouvrages
de
celui-ci
(Baudouin):
dans
la
grande
et
illustre
ville
de
Tarse
qui
était
sa
résidence,
il
fit
élever
un
temple
sous
le
vocable
des
bienheureux
Apôtres.
Ce
monument
était
sous
tous
les
rapports
magnifique;
il
avait
une
forme
très
élégante,
sa
hauteur,
son
autel,
ses
portes
et
ses
voûtes
étaient
admirables;
il
était
tellement
éclairé
que
c'était
une
consolation
et
un
stimulant
de
dévotion
pour
les
fidèles,
et
Dieu
lui-même
devait
en
être
content.
Ce
prince
y
établit
des
prêtres
pour
l'office,
afin
qu'ils
priassent
incessamment
le
Seigneur
et
qu'ils
y
célébrassent
le
mystérieux
sacrifice
du
Christ.
De
même
il
fit
préparer
des
habits
de
différentes
couleurs
et
pourvut
aux
diverses
nécessités
de
l'autel
et
des
prêtres.
Il
y
fit
apporter
encore
un
recueil
de
livres,
des
testaments
divins,
des
prophéties
et
des
évangiles,
pour
les
besoins
de
l'église
et
pour
la
lecture
aux
grandes
fêtes».
Je
crois
que
cette
belle
église
fut
aussi
transformée
en
mosquée.
L'église
de
Saint-Jean
Baptiste.
L'église
de
Saint-Sarkis
(Serge);
ces
deux
églises
sont
mentionnées
dans
le
mémoire
écrit
en
lettres
d'argent
sur
la
couverture
d'un
ancien
évangile,
conservée
dans
l'église
de
la
Sainte-Vierge.
Saint
Nersès
y
faisait
retentir
sa
parole,
«très
frequemment»,
selon
ses
propres
termes,
et
il
y
voyait
accourir
une
grande
multitude,
plutôt
d'étrangers
que
d'Arméniens:
«Nous
les
voyons
(les
Latins)
entrer
dans
nos
églises,
dit-il,
et
s'y
prosterner
avec
foi:
ils
y
viennent
les
mains
chargées
de
présents,
avec
des
lampes,
des
parfums,
de
l'huile;
et
je
rends
témoignage
devant
Dieu,
qu'avec
tout
ce
qu'ils
donnent
ou
offrent
en
cierges
et
en
encens
à
l'image
de
la
Sainte
Mère
de
Dieu,
on
pourvoit
aux
besoins
de
l'église
de
Tarse,
et
à
ce
qui
est
journellement
nécessaire
à
notre
couvent;
ces
offrandes
sont
en
harmonie
avec
leur
foi
et
leur
zèle
ardents
pour
le
service
de
Dieu
et
la
splendeur
du
culte».
Ce
saint
homme
avait
érigé
à
la
porte
de
cette
église
un
autel
ou
une
table
pour
distribuer
des
aumônes,
et
il
disait:
«Dans
l'église
de
Tarse,
nous
avons
décidé
que
le
vendredi
et
le
mercredi
on
distribuera
à
deux
ou
trois
cents
pauvres,
du
pain
et
des
fèves;
et
si
Dieu
même
et
votre
bienveillance
(Léon
I
er
)
nous
en
donnent,
nous
augmenterons
ces
aumônes».
C'est
vraiment
une
fortune
singulière
de
voir
cette
église
encore
debout,
après
700
ans
et
au
milieu
de
tant
de
désastres,
et
c'est
une
fortune
plus
grande
encore
qu'elle
soit
restée
aux
mains
des
Arméniens.
Dernièrement
elle
fut
entièrement
restaurée
par
l'architecte
Avédik
de
Thalas.
Les
Turcs
ont
à
Tarse
cinq
ou
six
mosquées;
l'une
appelée
Kïlissé-djami,
était
autrefois
l'église
de
Saint-Paul;
l'autre
Oulou-djami,
fut
construite
en
1385,
par
Eumer
le
Ramazan;
cet
édifice
est
remarquable
par
son
ornementation,
mais
non
par
son
élégance;
elle
est
flanquée
de
quatre
tours
aux
quatre
angles
et
divisée
en
deux
parties,
l'une
forme
un
cloître
avec
des
arcades
et
des
colonnes
de
granit,
dont
les
chapiteaux
sont
en
bronze
doré.
L'intérieur
est
orné
de
colonnes
carrées
qui
en
soutiennent
la
toiture.
Une
cour
symétrique,
pavée,
sépare
le
cloître
de
la
mosquée;
le
minaret
assez
grand
se
trouve
isolé
du
côté
droit
de
l'édifice.
Une
autre
mosquée,
dit-on,
renferme
le
tombeau
du
prophète
Daniel,
et
pour
cette
raison
on
l'appelle
Mehkem
hazréti-Daniel.
Les
musulmans
ont
encore
d'autres
tombeaux
vénérés
et
des
lieux
de
pèlerinage,
tels
que
le
cimetière
de
Beuyuk-Sini,
où
se
rendent
aussi
les
chrétiens,
car
ils
prétendent
qu'il
renferme
le
tombeau
d'un
saint,
un
certain
évêque
Pierre;
ensuite
le
pèlerinage
ou
tekké
de
Hassan,
qui
vivait
au
XII
e
siècle,
selon
la
tradition
des
Turcs;
son
tombeau
avait
une
dalle
de
marbre
blanc,
portant
une
inscription
en
lettres
cufiques,
et
se
conservait
au
consulat
d'Angleterre.
On
ne
voit
pas
d'autres
monuments
remarquables
à
Tarse,
ni
dans
les
marchés,
ni
dans
les
caravansérails,
ni
dans
les
bains;
mais
parmi
ces
derniers,
il
y
en
a
un
qui
semble
très
ancien,
et
c'est
pour
cela
qu'il
porte
le
nom
d'
Eski-Hamam.
Nous
ne
pouvons
indiquer
l'emplacement
des
habitations
ni
les
églises
des
Latins,
qui
s'établirent
à
Tarse
lors
de
la
première
Croisade.
En
l201
et
1215,
Léon
accorda
aux
Génois
une
rue
entière
à
Tarse,
leur
permit
de
construire
une
église,
un
four,
des
bains
et
des
jardins
[4].
Dans
les
archives
de
Gênes,
on
voit
entre
autres,
une
cédule
légalisée
le
14
novembre
1279
à
Ayas,
dans
laquelle
un
certain
Basile
déclare
avoir
reçu
de
Manuel
Lercari
de
Gênes,
des
draps
d'une
valeur
de
300
piastres
byzanto-sarrasines,
pour
les
revendre
à
Tarse.
D'autres
Italiens
encore,
à
l'instar
des
Génois,
durent
fréquenter
la
ville
de
Tarse;
ainsi,
les
Vénitiens,
les
Pisains
et
d'autres.
La
principale
échelle
était
Ayas;
mais
comme
cette
ville
tomba
sous
la
domination
des
Egyptiens
avant
toutes
les
autres
et
fut
entièrement
ruinée,
il
est
probable
que
les
voyageurs
étrangers
tournèrent
leurs
pas
vers
Tarse.
Bertrandon
fut
le
premier
voyageur
qui
visita
ces
lieux
après
ce
désastre
(1432).
Les
alentours
de
Tarse
lui
parurent
très
fertiles,
et
il
trouva
plusieurs
édifices
anciens,
encore
debout.
Le
château
même
était
en
bon
état,
ceint
d'un
double
rempart
et
en
quelques
endroits
d'une
triple
muraille
et
de
fossés.
La
même
chose
est
rapportée
par
le
Vénitien
Barbaro,
en
1471-2;
le
gouverneur
de
Tarse
était
alors
le
frère
de
Chah-Souar;
le
château
était
inaccessible
de
deux
côtés,
grâce
à
un
mur
de
15
brasses
de
hauteur,
construit
en
pierres
de
tailles.
Au
devant
il
y
avait
une
plate-forme
carrée,
où
l'on
arrivait
par
un
escalier.
Elle
était
si
large
et
si
longue
que
mille
personnes
y
pouvaient
rester
ensemble
[5].
Il
cite
aussi
le
pont
de
pierre
en
arcades.
Paul-Luc
qui
visita
ces
lieux
en
1704,
dit
qu'il
a
traversé
du
côté
de
l'est
le
pont
de
pierre,
auquel
il
donne
le
nom
de
Mérikafa?
et
une
grande
porte
de
30
pieds
de
haut
et
de
20
pouces
d'épaisseur,
toute
bardée
de
fer,
pour
entrer
dans
les
ruines
de
l'ancienne
ville
de
Tarse,
à
laquelle
il
donne
quatre
lieues
de
circuit.
L'église
des
Grecs
semblait
une
cabane,
tandis
que
celle
des
Arméniens
était
en
bon
état,
et
construite
selon
la
tradition,
par
l'apôtre
S.
Paul.
Il
attribue
la
ruine
de
la
ville
aux
tremblements
de
terre.
L'anglais
Kinneir
qui
se
rendit
à
Tarse
en
1813,
évalua
la
ville
d'alors
comme
le
quart
de
l'ancienne,
et
dit
qu'une
partie
de
l'église
des
Arméniens
était
très
antique.
Suivant
cet
anglais
la
population
de
Tarse
se
montait
à
plus
de
30,
000
âmes
pendant
l'hiver.
Dans
ce
nombre
on
comptait
environ
200
familles
arméniennes
et
100
grecques.
Durant
l'occupation
de
la
Cilicie
par
Ibrahim-pacha,
(1832-39),
le
nombre
des
habitants
s'élevait
à
4,
000
sans
compter
la
garnison;
Tchihatcheff
comptait
en
1853,
à
Tarse,
1,
700
familles,
parmi
lesquelles
200
étaient
arabes,
80
grecques
et
50
arméniennes.
[1]
Cette
inscription
est
d'après
celle
qu'a
publiée
Langlois;
elle
mérite
d'être
vérifiée.
[3]
Cet
évangile
a
été
écrit
selon
le
copiste
dans
le
couvent
de
Saghro,
qui
doit-être
le
même
couvent
que
le
Saghrou,
(Saghir?),
l'endroit
où
Saint
Nersès
de
Lambroun
a
fait
ses
études,
comme
nous
l'avons
déjà
mentionné.
[4]
Dono...
vicum
unum
in
civitate
Tarsensi,
habendum
et
possidendum
juro
perpetuo
et
libere
et
quiete,
et
unam
ecclesiam
et
terram
ad
faciendum
et
hedificandum
in
ea
balneum
et
furnum,
et
at
plantandum
in
ea
jardinum.
—
V.
Langlois.
—
Cartul.
127.
[5]
In
esso
è
un
castello
scarpato
da
due
lati,
di
una
scarpa
alta
passi
15,
la
quale
è
di
pietre
tutte
lavorate
a
scarpello;
davanti
è
un
luogo
piano,
quadro
et
eminente,
al
qual
si
va
per
il
castello
con
una
scala,
et
è
tanto
lungo
e
largo,
che
terrebbe
suso
1000
huomini.
La
terra
è
posta
su
un
monticello
non
molto-alto.
—
Jos.
Barbaro,
presso
Ramusio,
II,
100.