Nous
croyons
aussi
bon
d'indiquer
ici
quelques
événements
importants
qui
eurent
lieu
à
Sis.
Signalons
dans
la
période
qui
s'écoula
des
constructions
de
Léon
aux
améliorations
apportées
par
Héthoum
I
er,
durant
l'interrègne
qui
précéda
son
avénement
au
trône,
(1219-5),
l'
assassinat
du
régent
Sir-Adan,
par
les
brigands
Hachichi;
la
tentative
du
prince
Roupin,
petit
fils
de
Léon
II,
pour
s'emparer
du
trône;
son
bannissement,
comme
aussi
celui
de
Philippe,
époux
de
Zabel.
Plus
tard,
durant
le
long
règne
de
Héthoum,
les
grandes
solennités
de
toute
sorte
qui
furent
célébrées
à
Sis,
non
seulement
par
les
Arméniens,
mais
encore
par
les
étrangers,
ainsi
que
les
élections
des
catholicos
syriens
à
Sis;
par
exemple
celle
d'Ignace
II:
celui-ci
l'an
1263
consacra
Grégoire
Aboulfaradj,
historien
très
savant,
métropolite
des
Orientaux
(Syriens).
Durant
sa
splendeur
sous
le
règne
de
Héthoum,
et
sous
celui
de
son
fils
Léon,
plusieurs
ambassadeurs
européens,
religieux
ou
laïcs,
séjournèrent
à
la
cour.
L'un
d'eux
le
dominicain
Brocart,
vers
le
milieu
du
XIII
e
siècle,
demeura
un
mois
dans
le
palais
royal.
Il
rapporte
qu'à
la
cour
se
trouvaient
cinq
ou
six
officiers
tartares,
car
Héthoum
s'était
déclaré
leur
vassal.
Il
fait
monter
le
nombre
des
officiers
chrétiens
de
la
maison
du
roi
presqu'à
500,
ce
qui
montre
la
grandeur
et
la
richesse
de
la
cour.
Il
indique
encore
le
grand
nombre
des
eunuques,
dont
plusieurs
étaient
réduits
à
cet
état
pour
punition
de
leurs
délits;
une
quarantaine
de
ces
eunuques
étaient
au
service
de
la
Reine.